"Ecosystèmes portuaires et hydrogène : une ambition commune à bâtir"

Par la densité de leurs activités, les zones portuaires sont des lieux privilégiés pour accélérer le déploiement massif de la filière hydrogène. En retour, l’hydrogène permettra aux ports de répondre à leurs enjeux de décarbonation, de valoriser leurs actifs (terminaux, réseaux gaziers et électriques, gisements ENR, etc.), d’intégrer une économie circulaire et d’offrir une possibilité de diversification économique.

Les zones portuaires pourraient représenter entre 35 et 55 % des objectifs de consommation d’hydrogène de la filière. Concernant la mobilité, la consommation par an pourrait s’élever en 2030 à :

• 25 à 60 kt d’hydrogène pour les navires maritimes soit 7 à 25 navires
• 7 à 14 kt d’hydrogène pour les bateaux et navires légers, soit 85 à 175 navires

Toutes les catégories de navires et bateaux utilisent chaque jour les installations portuaires françaises : navires de charge pour le transport de marchandises et pondéreux, porte-conteneurs en lien avec le commerce international, ferries assurant des dessertes à l’échelle européenne, flottes de pêche ou encore barges fluviales transitant sur les voies de navigation intérieure. Une mix énergétique pluriel, associant l’ensemble des carburants et solutions, se devra se développer dans les années à venir pour sortir rapidement des motorisations au fioul lourd ou au GNR tout en répondant à leurs besoins colossaux.

Plusieurs leviers pourront être mobilisés pour obtenir une feuille de route nationale cohérente du déploiement de l’hydrogène dans les écosystèmes portuaires, parmi lesquels, les grands projets structurants, le financement du déploiement, l’innovation, les synergies et continuités industrielles ou encore la réglementation.